Une clef pour l’église Saint-Jacques à Anvers.
Le trésor
Le trésor, inauguré en 2011, se concentre sur les objets liturgiques avec deux branches artistiques principales : le travail des métaux précieux, notamment les calices, les ciboires, les ostensoirs, les boucliers flamboyants et les reliquaires, et les textiles tels que les chasubles et les antependia.
‘Notre-Dame à l’encrier’
Cette statuette malinoise anonyme (XVIe siècle) est une représentation symbolique du Salut : Marie tient le jugement condamnant l’humanité à la damnation perpétuelle en main, tout en tenant un encrier dans lequel le Sauveur va tremper sa plume pour effacer ce jugement. La représentation est basée sur une comparaison que saint Paul fait dans sa lettre aux Colossiens (2:14) : « Il a effacé, au détriment des ordonnances légales, la cédule de notre dette, qui nous était contraire ; il l’a supprimée en la clouant à la croix ». Une précision du vers précédent : « Il nous a pardonné toutes nos fautes ».
L’ostensoir en soleil rayonnant (Catalogne ?, XVIIIe siècle)
L’éclat de la présence de Jésus dans l’Eucharistie n’est-il pas mieux rendu qu’ici où l’or et l’argent des rayons sont sertis d’innombrables diamants ?
L’ostensoir en soleil rayonnant, Jan Moerman (1639)
Cet ostensoir d’argent doré souligne le fait que Jésus est présent dans l’hostie consacrée et qu’Il est considéré à juste raison comme étant ‘le Pain Vivant’ (Jn. 6:51) c.à.d. par des épis de blé tangibles, dont les grains sont faits de perles.

- Église Saint-Jacques
- Histoire & Description
- Introduction
- Saint Jacques le Majeur
- Le Chemin de Compostelle
- Contexte historique
- Un chantier séculaire
- La Tour
- L’architecture
- Le plan
- Une église paroissiale
- La chapelle Mariale
- La chapelle du Saint Sacrement
- La chapelle de mariage
- Un chœur pour les chanoines
- Confréries et des corporations
- Un lieu de repos pour les défunts
- Les chapelles funéraires
- Reliquats de couvents disparus
- La salle du trésor
- Bibliographie