Une clef pour l’église Saint-Jacques à Anvers.
Le trésor
Le trésor, inauguré en 2011, se concentre sur les objets liturgiques avec deux branches artistiques principales : le travail des métaux précieux, notamment les calices, les ciboiresCalice muni d’un couvercle, utilisé pour conserver les hosties consacrées dans le tabernacle et pour les distribuer lors de la communion., les ostensoirsUn support en verre décoré sur un piédestal, dans lequel une hostie consacrée peut être placée pour être adorée. En général, il existe deux types d’ostensoirs : l’ostensoir-soleil et l’ostensoir-tour, dont le nom fait référence à la forme de l’objet. L’ostensoir-tour est très similaire au reliquaire, qui était très populaire avant que l’adoration du Saint-Sacrement ne se répande., les boucliers flamboyants et les reliquairesSupport en verre décoré sur un piédestal, dans lequel on peut placer une relique pour la vénérer. Il est important de savoir que les reliques ne peuvent pas être adorées, mais seulement vénérées., et les textiles tels que les chasubles et les antependia.
‘Notre-Dame à l’encrier’
Cette statuette malinoise anonyme (XVIe siècle) est une représentation symbolique du Salut : Marie tient le jugement condamnant l’humanité à la damnation perpétuelle en main, tout en tenant un encrier dans lequel le Sauveur va tremper sa plume pour effacer ce jugement. La représentation est basée sur une comparaison que saint PaulNommé à l’origine Saul, il était un Juif de nationalité romaine et un persécuteur des chrétiens dans la période qui a suivi la mort de Jésus. Après sa conversion, il est devenu le principal propagateur de l’Évangile dans ce qui est aujourd’hui la Turquie et la Grèce. Il a écrit des lettres pour rester en contact avec les communautés chrétiennes qu’il avait fondées et ces textes sont les plus anciens du Nouveau Testament. Bien qu’il n’ait jamais rencontré Jésus, il est appelé un « apôtre ». fait dans sa lettre aux Colossiens (2:14) : « Il a effacé, au détriment des ordonnances légales, la cédule de notre dette, qui nous était contraire ; il l’a supprimée en la clouant à la croix ». Une précision du vers précédent : « Il nous a pardonné toutes nos fautes ».
L’ostensoir en soleil rayonnant (Catalogne ?, XVIIIe siècle)
L’éclat de la présence de Jésus dans l’EucharistieC’est le rituel central de la messe, qui rappelle ce que Jésus a fait la veille de sa mort sur la croix. Le soir de ce jour, Jésus a célébré la Pâque juive avec ses disciples. Après le repas, il prit du pain, le rompit et le donna à ses disciples en disant : « Prenez et mangez. C’est mon corps. » Puis il prit la coupe de vin, tendit la main et dit : « Buvez-en. C’est mon sang. » Alors Jésus dit : « Faites ceci pour vous souvenir de moi. » Pendant l’Eucharistie, le prêtre répète ces paroles en rompant le pain [sous forme d’hostie] et en tenant le calice avec le vin. Par le lien entre le pain rompu et le Jésus » rompu » sur la croix, Jésus devient tangiblement présent. En même temps, cet événement nous rappelle la mission de tout chrétien : être le « pain rompu » dont les autres peuvent vivre. n’est-il pas mieux rendu qu’ici où l’or et l’argent des rayons sont sertis d’innombrables diamants ?
L’ostensoir en soleil rayonnant, Jan Moerman (1639)
Cet ostensoir d’argent doré souligne le fait que Jésus est présent dans l’hostieUn disque de pain faite de farine de blé sans levain qui, selon la croyance catholique romaine, devient le corps du Christ pendant l’Eucharistie. consacréeDans l’Église catholique romaine, le moment où, au cours de l’Eucharistie, le pain et le vin sont transformés en corps et en sang de Jésus, ce qu’on appelle la transsubstantiation, par la prononciation des paroles sacramentelles. et qu’Il est considéré à juste raison comme étant ‘le Pain Vivant’ (Jn. 6:51) c.à.d. par des épis de blé tangibles, dont les grains sont faits de perles.
- Église Saint-Jacques
- Histoire & Description
- Introduction
- Saint Jacques le Majeur
- Le Chemin de Compostelle
- Contexte historique
- Un chantier séculaire
- La Tour
- L’architecture
- Le plan
- Une église paroissiale
- La chapelle Mariale
- La chapelle du Saint Sacrement
- La chapelle de mariage
- Un chœur pour les chanoines
- Confréries et des corporations
- Un lieu de repos pour les défunts
- Les chapelles funéraires
- Reliquats de couvents disparus
- La salle du trésor
- Bibliographie