Une clef pour l’église Saint-Jacques à Anvers.
Comment un monument suit le cours de l’histoire
| HISTOIRE UNIVERSELLE | DATE | HISTOIRE de l’église SAINT-JACQUES | |
| RO
M E |
Fondation de Rome | 754 a.J.C. | |
| J. Caesar incorpore la Gaule à l’Empire Romain | 51 a.J.C. | ||
| Naissance de Jésus à Bethlehem | 4 a.J.C. | ||
| Crucifixion de Jésus à Jérusalem | 33 | ||
| Voyages d’évangélisation des ApôtresC’est le nom donné aux douze principaux disciples de Jésus, qui ont été envoyés par lui pour prêcher l’Évangile. Par extension, le terme est également utilisé pour d’autres prédicateurs, tels que Paul et le père Damien (« l’apôtre des lépreux »). | |||
| Martyr de Jacques le Majeur en Palestine sur ordre d’Hérode Agrippa Ier | 44 | ||
| Persécutions des Chrétiens | |||
| Édit de Milan de l’empereur Constantin : liberté du culte pour les Chrétiens | 313 | ||
| Chute de l’Empire Romain Occidental | 476 | ||
| MO
Y E N – Â G E |
Évangélisation des Pays-Bas | VIIe siècle | Première petite église paroissiale à Anvers : St-Pierre-et-Paul |
| Charlemagne, empereur de l’empire Romain Occidental | 800 |
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| Traité de Verdun : division de l’empire Carolingien avec l’Escaut comme frontière | 843 | ||
| Bataille de Clavijo : victoire espagnole sur les Maures ; légende de ‘Santiago Matamoros’ | 844 | ||
| Anvers : marquisat du Saint-Empire Romain de la Nation Teutonique | ca. 973 | ||
| Le pèlerinage vers Compostelle devient populaire | XIe siècle | ||
| BasiliqueUn bâtiment rectangulaire composé d’un vaisseau central et d’un collatéral de chaque côté. Sur le côté court opposé à l’entrée, il y a une extension ronde, l’abside, où se trouve l’autel. À Anvers, l’église Sint-Carolus Borromeus est basée sur cette structure basilicale. Titre honorifique attribué à un édifice religieux en raison de sa signification particulière, par exemple en tant que lieu de pèlerinage. En Belgique, il existe 29 basiliques, dont les plus connues sont celles de Scherpenheuvel et de Koekelberg. romane à Compostelle |
1078-1128 | ||
| 1124 | Création de la paroisse Notre-Dame | ||
| Début XIVe | 3e ceinture de fortifications jusqu’à la Rue St- Jacques | ||
| 1356-1406 | (°) construction du chœurDans une église à plan cruciforme, la partie de l’église qui se trouve du côté opposé de la nef par rapport au transept. L’autel principal se trouve dans le chœur. gotique de l’église Notre-Dame | ||
| Occupation d’Anvers par la Flandre | 1399 | Mention de la fraternité St-Jacques | |
| 1410 | 4e extension de la ville avec le fossé et la porte du Kipdorp | ||
| 1413-‘15 | Construction de la chapelleUne petite église qui n’est pas une église paroissiale. Elle peut faire partie d’une entité plus grande, comme un hôpital, une école ou un lieu de culte, ou être autonome. Une partie clôturée d’une église avec son propre autel. St-Jacques en style gothique (à l’emplacement du chœur actuel) |
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| 1477-‘78 | Création de la paroisse St-Jacques | ||
| Maximilien d’Autriche privilégie Anvers: Début du « Siècle d’or » | 1488 | ||
| 1491 | Début de la construction de la tour (occidentale) Herman I de Waghemaekere | ||
| ÉP
O Q U E
M O D E R N E |
Christophe Colomb découvre l’Amérique | 1492 | |
| 1496 | Tableau du projet de construction (Hendrik van Wueluwe) | ||
| 1497 | Début de la construction de la nefLa partie arrière de l’église est réservée à la congrégation. La nef se prolonge jusqu’au transept. | ||
| Luther publie ses 95 thèses | 1517 | Les panneaux d’autel contant la vie de St Roch | |
| (°) 1518 | (°) achèvement de la tour nord de l’église Notre-Dame | ||
| (°) 1521 | (°) début du ‘nouvel œuvre’ de l’église Notre-Dame | ||
| 1524 | Loterie au profit de la construction | ||
| 1525-‘33 1529 ? |
Arrêt définitif de la construction de la tour | ||
| ConcileUne grande réunion des ministres de l’Église, principalement des évêques, sous la direction du pape, pour prendre des décisions concernant la foi, les coutumes de l’Église, etc. Un concile est généralement nommé d’après le lieu où il s’est tenu. Exemples : le concile de Trente [1635-1653] et le concile Vatican II [1962-1965], qui est aussi le dernier concile pour l’instant. de Trente | 1545-‘63 | ||
| 1552 | Reprise du chantier : construction du transeptLe transept forme en quelque sorte la poutre transversale du plan cruciforme. Le transept se compose de deux nefs, dont chacune fait saillie par rapport à l’autre à gauche et à droite. | ||
| 1554 | ConsécrationDans l’Église catholique romaine, le moment où, au cours de l’Eucharistie, le pain et le vin sont transformés en corps et en sang de Jésus, ce qu’on appelle la transsubstantiation, par la prononciation des paroles sacramentelles. de la chapelle du Très-Saint-Sacrement | ||
| Création de nouveaux évêchés aux Pays-Bas | 1559 | (°) l’église Notre-Dame devient une « cathédrale » | |
| Iconoclasmes dans les Pays-Bas | 1566 | Iconoclasme à Anvers | |
| 1567 | Encadrement du portail nord | ||
| Magistrature Calviniste à Anvers | 1577-‘85 | ||
| Paix de religion | 1579 | ||
| 1580 | Partage : les nefs aux calvinistes, le transept aux catholiques | ||
| 1581 | L’église est entièrement dévolue aux calvinistes : ‘purification’ de l’intérieur | ||
| Farnese reconquiert Anvers au nom de l’Espagne | 1585 | L’église est réaffectée au culte catholique Renouvellement du mobilier, e.a. les autelsL’autel est le meuble central de l’Eucharistie. A l’origine, un autel est une table de sacrifice. Cela correspond à la vision théologique selon laquelle Jésus s’est sacrifié, par sa mort sur la croix, pour racheter l’humanité, comme le représente symboliquement le tableau « L’Agneau de Dieu » des frères Van Eyck. Dans les temps modernes, l’autel est souvent décrit comme « la table du Seigneur ». Ici, l’autel fait référence à la table à laquelle Jésus et ses disciples étaient assis lors de l’institution de l’Eucharistie pendant la dernière Cène. Tout comme Jésus et ses disciples l’ont fait à l’époque, le prêtre et les fidèles se réunissent autour de cette table avec du pain et du vin. des corporations |
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| Défaite de l’Invincible Armada Espagnole ; translation des reliquesUn vestige du corps d’un saint ou une (partie d’un) objet qui a été en contact avec un saint, Jésus ou Marie. Les tout premiers sanctuaires ont été construits sur les tombes des saints. Des vestiges de ces saints étaient dispersés dans d’autres églises et chapelles. Les premiers autels étaient généralement les sarcophages des saints. D’où la coutume de placer les reliques sous la pierre de l’autel. Les reliques sont également conservées dans des châsses, et parfois exposées dans des reliquaires. de St Jacques hors de Compostelle | 1588 | ||
| 1602-‘56 | Construction du chœur et des chapelles rayonnantesUne chapelle sur la paroi arrière incurvée du chœur. Dans le symbolisme du plan cruciforme, où le chœur figure la tête de Jésus crucifié, ces chapelles forment, en quelque sorte, une auréole autour de cette tête. C’est pourquoi on les appelle parfois « chapelles rayonnantes ». | ||
| 1656-‘57 | Érection et installation du chapitreEnsemble des chanoines attachés à une cathédrale ou à une autre église importante, qui est alors appelée église collégiale. Dans un monastère ou une abbaye, c’est aussi la réunion des religieux, dans une salle capitulaire, » avec voix au chapitre « . de St-Jacques | ||
| 1658-‘70 | Les stallesL’ensemble des bancs de chœur (frèresUn religieux qui n’est pas un prêtre. Herry) | ||
| 1664 | L’autel Marial (S. Van den Eynde) | ||
| 1669 | Le jubéUne paroi (généralement décorée) qui sépare le chœur ou le haut-chœur du transept et de la nef. Cela fait du haut-chœur une sorte de chapelle clôturée à l’intérieur de l’église. Sur le jubé, on trouve généralement une croix triomphale et parfois un orgue. À Anvers, l’église Saint-Jacques possède encore un tel jubé et un peu plus loin, à Lier, l’église Saint-Gommaire. Le large balcon au-dessus de l’entrée d’une église, sur lequel se trouve généralement l’orgue, est également appelé jubé. du chœur (S. De Neve) | ||
| 1670 | L’autel du Très-Saint-Sacrement (P. Verbruggen I et L. Willemssens) | ||
| 1685 | Le maître-Autel (A. Quellin II et W. Kerrickx) | ||
| 1705 | Titré ‘insigne chapitre’ par le Pape Clemens XI | ||
| 1727-‘28 | Buffet de l’orgue de chœur (J.-B. Forceville et M. van der Voort I) | ||
| Joseph II d’Autriche interdit d’enterrer les morts dans les églises et dans les centres urbains. | 1784 | Le Stuivenberg est le nouveau cimetière pour la paroisse St-Jacques ; dans l’église il n’y a plus que des monuments commémoratifs | |
| Révolution Française | 1789 | ||
| La France annexe les Pays-Bas méridionaux ; entrée en vigueur de la législation anticatholique | 1794 | Fermeture de l’église ; vente de l’argenterie et des tableaux pour payer le tribut de guerre imposé par les Français. | |
| 1795 | La Madone avec les saintsIl s’agit d’un titre que l’Église accorde à une personne décédée qui a mené une vie particulièrement juste et fidèle. Dans l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe, les saints peuvent être vénérés (mais pas adorés). Un certain nombre de saints sont également des martyrs. de Rubens part pour Le Louvre | ||
| 1797-‘98 | Nationalisation des églises | ||
| Suppression des guildes et corporations | 1797 | Bannissement du curéUn prêtre en charge d’une paroisse. Van Camp | |
| ÉP
O Q U E
C O N T E M P O R A I N E |
1798 | Le chapelain assermenté J. B. Mortelmans ‘desservant’ officiel | |
| Concordat Pie VII – Napoléon Bonaparte comportant la suppression de l’évêché d’Anvers | 1801 | La Madone avec les saints de Rubens confiée à l’École Centrale d’Anvers | |
| 1802 | Réouverture en tant qu’église paroissiale, plus en tant que collégiale | ||
| 1803 | Retour d’exil du curé Van Camp Attribution d’une copie de la Madone avec les saints de Rubens |
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| Défaite de Napoléon | 1813 | ||
| Retour des œuvres confisquées de France | 1815 | La Madone avec les saints de Rubens revient dans sa chapelle funéraire | |
| Indépendance de la Belgique | 1830 | ||
| XIXe siècle | Ameublement baroque : statues d’apôtres, sas d’entrée, orgues | ||
| 1911 | Première restauration de l’église et de la tour | ||
| Première Guerre Mondiale | 1914-‘18 | Madone avec les saints de Rubens en sécurité au KMSKA | |
| 1938 | Classement comme Monument Protégé | ||
| Deuxième Guerre Mondiale | 1940-‘45 | Madone avec les saints de Rubens en sécurité dans un bunker | |
| 1943 | Réquisition des cloches ; surpeinte des balustres en cuivres | ||
| 1944-‘45 | Impact d’un V1 ; impact d’un V2 | ||
| 3/3/1946 | Réouverture de l’église | ||
| Réinstauration de l’évêché d’Anvers | 1961 | ||
| 1965 | Début de la campagne de restauration | ||
| 14/8/1967 | Incendie (criminel) au toit du déambulatoireParcours autour du chœur, auquel peuvent donner accès les chapelles de chœur et les chapelles absidiales. | ||
| 1974-‘76 | Restauration du chœur | ||
| 1977 | Retour de la Madone avec les saints de Rubens Sacre épiscopal de Godfried Danneels |
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| 1979 | Sacre épiscopal de Paul Van den Berghe | ||
| 1979-1991 | Paroisse incorporée à la paroisse de la cathédraleL’église principale d’un diocèse, où se trouve le siège de l’évêque. | ||
| 2002 | Fin du premier examen des peintures murales | ||
| 2009 | Sacre épiscopal de Johan Bonny |
