L’église des jésuites à Anvers, une révélation.
La chapelle St.-François-Xavier
Dans la nefLa partie arrière de l’église est réservée à la congrégation. La nef se prolonge jusqu’au transept. nord un lambris de 1720 nous montre un cycle de 20 tableaux racontant la vie de saintIl s’agit d’un titre que l’Église accorde à une personne décédée qui a mené une vie particulièrement juste et fidèle. Dans l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe, les saints peuvent être vénérés (mais pas adorés). Un certain nombre de saints sont également des martyrs. François Xavier. Ces panneaux se terminent dans un petit chœurDans une église à plan cruciforme, la partie de l’église qui se trouve du côté opposé de la nef par rapport au transept. L’autel principal se trouve dans le chœur. où l’autelL’autel est le meuble central de l’Eucharistie. A l’origine, un autel est une table de sacrifice. Cela correspond à la vision théologique selon laquelle Jésus s’est sacrifié, par sa mort sur la croix, pour racheter l’humanité, comme le représente symboliquement le tableau « L’Agneau de Dieu » des frères Van Eyck. Dans les temps modernes, l’autel est souvent décrit comme « la table du Seigneur ». Ici, l’autel fait référence à la table à laquelle Jésus et ses disciples étaient assis lors de l’institution de l’Eucharistie pendant la dernière Cène. Tout comme Jésus et ses disciples l’ont fait à l’époque, le prêtre et les fidèles se réunissent autour de cette table avec du pain et du vin. lui est dédié (1621). Ici aussi le surnaturel est mis en exergue d’autant plus que ‘apôtreC’est le nom donné aux douze principaux disciples de Jésus, qui ont été envoyés par lui pour prêcher l’Évangile. Par extension, le terme est également utilisé pour d’autres prédicateurs, tels que Paul et le père Damien (« l’apôtre des lépreux »). de l’Inde’, comme l’arc au-dessus de l’absideAnnexe semi-circulaire ou polygonale où se trouve le maître-autel dans une église. le nomme, est un prédicateurUn prêtre, un diacre ou un laïc qui commente les lectures bibliques pendant la célébration de la messe. Parfois, le prédicateur intervient également en dehors des célébrations de la messe (et dans le passé, il le faisait régulièrement) pour clarifier certains points de foi et encourager les fidèles à un mode de vie plus chrétien. entreprenant, énergique et héroïque. Pour ce missionnaire, son attribut le plus important est le crucifix qu’il tend la main levée, en signe de prédication. Adolescent, Francisco avait déjà une vénération pour le Christ crucifié. La plupart du temps, Xavier est reconnaissable à son surplisUne robe blanche mi-longue à manches longues, portée par-dessus une soutane. Rochet en est une variante plus courte. blanc et à son étoleLongue bande de tissu portée autour du cou par le prêtre, dont les deux extrémités sont de longueur égale sur le devant. L’étole est portée pendant la messe et l’administration des autres sacrements., mis par-dessus la chasubleRobe sans manches portée par le prêtre au-dessus de l’aube et de l’étole pendant la messe. noire de jésuite : ceci est le vêtement liturgique que porte le prêtreDans l’Église catholique romaine, le prêtre est un homme célibataire ordonné prêtre par l’évêque, ce qui lui donne le droit d’administrer les six autres sacrements : baptême, confirmation, confession, eucharistie, mariage et onction des malades. pour baptiser (les convertis).
‘L’apôtre de l’Inde’ travaille principalement à Goa, où il fonde un collège, et sur la côte du sud chez les pauvres et les opprimés. Il côtoie beaucoup de jeunes, espérant de cette manière aussi toucher les anciens par le message de Jésus. Après avoir parcouru plusieurs îles de l’archipel indonésien, il se rend à son cher Japon, où il entre en contact avec monarques et savants. Suivant leur conseil, il se rend en Chine, le pays culturel par excellence. En cours de route, le grand missionnaire meurt sur l’île isolée de Sancian en 1552. Le jour de son décès, 3 décembre, est son jour de fêté. Sa dépouille repose à Goa.
L’imposante correspondance de ce missionnaire – du temps où il n’y avait pas encore d’allées-venues en avion – qui a quitté une fois pour toute sa famille, ses amis et sa culture, a éveillé chez un grand nombre d’idéalistes une vocation de jésuite-missionnaire. Plusieurs Flamands (‘Flamencos’) dont le pèrePrêtre qui est membre d’un ordre religieux. Ferdinand Verbiest, ont suivi sa trace vers l’Extrême-Orient. Ce dernier, nommé astronome en chef, fit construire l’observatoire impérial à Pékin (1688). C’est la raison pour laquelle la fondation de l’Université Catholique de Leuven, qui soutient les relations avec la Chine, porte son nom.
En plus, Anvers envoya un grand nombre de chefs-d’œuvre religieux, en particulier des milliers d’images (des gravures) en Extrême-Orient. L’influence artistique fut réciproque, ce qu’atteste le textile liturgique chinois de la sacristieLa pièce où prêtre, enfants de chœur et/ou acolytes se préparent et se changent pour la Messe..
- Église Saint-Charles-Borromé
- Histoire & Description
- Introduction
- Le contexte historique
- L’esplanade et la résidence
- Les antécédents
- Le collège
- L’effet spatial
- Le nom des rues
- La maison professe
- Le bâtiment des sodalités
- La façade
- La tour
- L’intérieur
- Le maître-autel
- La chaire de vérité
- Les confessionnaux
- Les cycles des plafonds
- La chapelle Mariale
- La chapelle Saint-Ignace
- La chapelle St. François-Xavier
- Les galeries
- L’orgue
- La sacristie
- En sortant
- Épilogue
- Bibliographie