Anvers, Églises et Tourisme
Pastorale du Tourisme, Diocèse d’Anvers (TOPA vzw)

Cinquième NUIT des ÉGLISES

Samedi, 13 août 2016

LES FÊTES MARIALES :
malgré les Iconoclastes …
Anvers persiste à fêter Marie!

  • les fêtes et processions autrefois si glorieuses de Notre-Dame de l’Assomption (15/8), la patronne de notre ville.
  • la commémoration de l’iconoclasme à Anvers en 1566, il y a 450 ans

La Vierge à l’Enfant : une poupée Malinoise dans l’iconoclasme
et
‘Malversations des hérétiques dans la Chapelle des tondeurs de draps’

Dans la chapelle Sainte-Anne (“Chapelle de l’Empereur”, également “Chapelle des tondeurs de draps”), nous vous raconterons une histoire marquante de notre histoire séculaire.

  • une exposition de trois gravures (encadrées) et un livre sur l’iconoclasme
  • Un récit de l’Iconoclasme
  • la présentation de la “poupée de Malines”, la seule statue de la chapelle datant d’avant l’iconoclasme et donc le seul témoin de toute l’histoire de la chapelle Sainte-Anne. ‘Vierge à l’Enfant Jésus’, chêne, h : 43 cm ; bois polychrome avec garnitures en argent doré, XVIe siècle, type Pays-Bas méridionaux (Malines).

Notre Dame du Sacré-Cœur

Tant dans l’église que dans le jardin du béguinage, nous accordons une attention particulière aux différentes statues de Marie, d’ailleurs récemment restaurées :

  • la statue néo-gothique de la Vierge Marie sur l’autel de l’église, signée De Boeck et Van Wint, 1889
  • la merveilleuse statue de Marie dans le jardin
  • Les statues de la façade de l’église

Venez au bon moment, lorsque la lumière éclaire encore pleinement l’expressif vitrail néo-gothique “Notre-Dame du Sacré-Cœur”.

AUTRES HABITS, AUTRES FACONS.
Notre Dame d’Assistance et de Victoire

Une tradition séculaire veut que l’on prenne soin de la garde-robe de Notre-Dame avec une grande dévotion envers Dieu. Les manteaux, les vêtements et les attributs étaient adaptés à l’année liturgique et à la mode de l’époque.

Cela se reflète également dans l’église St. Andrew’s.

Le manteau de Notre-Dame d’Assistance et de Victoire, qui est exposé dans le trésor, date de 1863. Dix des vertus de Marie sont représentées sur le collier au bas du manteau de velours rouge. Les fleurs, qui symbolisent ces vertus, sont brodées d’après des dessins d’Ed. Dujardin.

La statue polychrome de la Vierge, en bois de tilleul, possède une riche garde-robe, où les vêtements de l’Enfant Jésus correspondent à ceux de sa mère Marie. Ces habits et les ornements qui les accompagnent constituent une collection textile magnifiquement préservée.

Au cours de l’année de la mode 2001, Ann Demeulemeester a créé un design contemporain dans lequel l’élégance de la statue en bois est magnifiquement exprimée. La robe blanche est conçue de manière élégante et symbolique et s’intègre parfaitement à la totalité de l’autel avec les colonnes blanches derrière elle. Les plumes de colombe sur ses épaules, disposées en éventail, ajoutent une dimension supplémentaire au faisceau lumineux doré émanant de la colombe symbolique.

Une plus petite statue de dévotion de Marie, Notre Dame de la Paix, a une garde-robe limitée mais très fine. Ici aussi, les attributs et les vêtements de l’enfant Jésus sont adaptés à ceux de Marie.

A l’occasion de la fête de la Chandeleur et le 15 août, cette statue est portée en procession. Il y a quelques années, à la demande des membres de la chapelle Mariale, Mme Martinet a confectionné pour ces occasions un large manteau de velours bleu, dont le col était décoré de fils d’argent.

Notre Dame du Rosaire 

Pendant la Nuit des églises, nous allumons une bougie pour chaque statue de Marie dans l’église. Nous montrons à la fois les statues anciennes et la statue moderne en granit de Marie.

L’autel du Rosaire ( 1650) sera décoré par la Confrérie de Notre Dame du Saint Rosaire et quelques précieuses capes de chœur seront exposées dans le jardin de l’autel. Les aumôniers de la Confrérie montreront également des photos et des objets uniques et parleront aux visiteurs de leur chapelle, qui est active dans l’église depuis 1571.

Vous pouvez admirer les joyaux de la Vierge dans le trésor.

Notre Dame de Sainte Anne Trinitaire

La paroisse de Sint-Anna-Trinitaire, sur la rive gauche, a la chance d’avoir beaucoup de bons bénévoles qui aiment beaucoup son église extraordinaire et son exceptionnelle statue de la Vierge Marie.

Le manteau et la couronne de la statue de la Vierge, qui a conduit une procession pour la première fois en 1893, sont d’une rare beauté. Les décorations et les inscriptions témoignent d’un symbolisme qui pourrait encore nous inspirer aujourd’hui.

Ainsi, la première procession dans laquelle la statue de Marie fait un tour sur la rive gauche date de 1893, à la veille d’un siècle qui allait connaître de grandes turbulences. Nous retrouvons quelque chose de cette turbulence dans les préparatifs et les textes du prêtre lui-même. Par exemple, dans les annonces faites lors de la célébration une semaine avant la procession, on trouve un certain nombre de déclarations particulières telles que “beaucoup de bêlements et peu de laine” par “les autres gens”. Ce sont des déclarations qui nécessitent une enquête plus approfondie.

Nous mènerons cette recherche afin de présenter une bonne histoire sur la statue et la procession le 13 août, une histoire qui cadre la statue et la procession dans l’esprit de l’époque qui, également en termes de religion, semble ressembler beaucoup à la nôtre : moins de croyants et une sécularisation croissante.

De la tempête iconoclaste à la tempête ecclésiastique”.

L’église Saint-Georges sur la Mechelseplein, l’une des plus anciennes paroisses d’Anvers, a été ravagée par plusieurs iconoclasmes. Non seulement les statues ont souffert, mais aussi l’église gothique elle-même, qui a été démolie sur ordre des occupants français à la fin du 18e siècle.

Mais St. George a toujours montré son cœur combatif et a fini par gagner. Aujourd’hui, il y a une nouvelle église, de style néo-gothique, avec deux tours triomphantes. L’intérieur néo-gothique est un joyau, décoré avec beaucoup de goût et d’argent par les meilleurs artisans de la seconde moitié du XIXe siècle comme une “œuvre d’art”.

Marie est omniprésente dans l’église Saint-Georges :

  • glorieux, comme dans le tableau “Notre-Dame de l’Assomption glorifiée avec un rosaire” du peintre baroque du XVIIe siècle Petrus Thys ;
  • mais aussi la souffrance, comme dans la statue “Notre-Dame des Sept Douleurs”, qui a consolé les fidèles dans leur misère pendant des siècles ;
  • dans la chapelle Notre-Dame rénovée, qui donne une bonne idée de la couleur de l’église après la restauration complète de l’intérieur ;
  • En prélude aux fêtes mariales d’octobre, la Vierge est parée d’un manteau d’hermine et ornée des coûteux bijoux offerts par les paroissiens.

La dévotion à Marie semble inépuisable, même en dehors de l’église, comme à l’angle du presbytère et de la Schermersstraat, où la statue de “Notre-Dame du Sacré-Cœur” orne les murs.

La pièce maîtresse est la statue de Notre-Dame du Château, dont l’histoire remonte à Fernando Alvarez de Toledo, le duc de fer, qui a été envoyé aux Pays-Bas en raison de l’iconoclasme.

À St. George, les traditions séculaires sont toujours vivantes. Pendant la “Nuit”, nos maîtres de chapelle exposeront les biens des confréries et expliqueront les initiatives contemporaines qui visent à apporter une réponse chaleureuse à la misère sociale de tous les jours.

Notre Dame, siège de la sagesse”.

La chapelle de Notre-Dame, la chapelle du chœur occidental, est maintenant utilisée comme chapelle hebdomadaire. Sur la mosaïque de la voûte, quatre anges aux ailes déployées saluent la Vierge en disant “AVE MARIA”. Le ciel étoilé doré est bordé de fleurs entrelacées.

À l’occasion du 75e anniversaire de l’église en 1959, les autels en bois ont été remplacés par des autels en marbre. Ils sont soutenus par trois piliers ronds. Les couleurs mariales, le bleu de la bande de mosaïque sur la prédelle et le blanc du marbre sont renforcés par le jaune-or de la décoration en mosaïque. Ces autels sont une autre conception de Frans Van Dijk.

La statue majestueuse est l’œuvre d’un artiste inconnu, mais a été dessinée par Henri Van Dijk, fils de Frans. Marie est assise sur un trône doré entouré de pierres semi-précieuses. Sur ses genoux se tient l’enfant Jésus. Cette représentation est appelée le “siège de la sagesse”.

Le texte sur le piédestal signifie : “Notre Dame du Rosaire”. Le titre fait référence au Rosaire qui est encore régulièrement prié ici.

Maria Étoile de la Mer

Parmi les églises historiques d’Anvers, l’église Saint-Walburge occupe une place particulière. Elle est importante sur le plan historique car elle s’inscrit dans le mouvement de renouveau de l’architecture moderne et du renouveau catholique des années 1920 et 1930. Un certain nombre d’artistes anversois du mouvement des Pèlerins ( 1924-1931) ont tenté de restaurer le “principe d’unité” qui n’avait été rompu qu’après le baroque. Dans ce “Gesamtkunstwerk”, toutes les formes d’art, vitrail, sculpture et peinture, servent l’architecture du bâtiment. L’architecte Flor Van Reeth a travaillé avec le vitrier Eugeen Yoors, l’architecte-métallurgiste Rie Haan et le sculpteur Simon Goossens.

Pendant la nuit des églises, nous nous concentrons sur les statues mariales de notre église. L’autel de Marie est aussi l’autel de l’Apostolat des malades qui est actif dans la paroisse. Sur le bas-relief en cuivre argenté, Marie, à demi détournée mais très voyante, montre de face aux fidèles l’enfant Jésus sur son bras gauche. Elle a fermé les yeux en signe d'”internalisation”.

Sur le vitrail triptyque de 8,70 m de long intitulé “Étoile de la Mer” (1938), Marie surgit des flots. Elle est vêtue d’une robe bleu cobalt aux plis verticaux stricts et au manteau largement évasé.

Contrairement à la mer, où les voiliers sont les jouets des vagues, elle se tient comme un rocher dans le ressac. Marie et l’enfant sont dépouillés de toute sentimentalité. L’accent est mis sur la signification : elle tient l’enfant Jésus devant elle sur sa main gauche tendue et le montre avec insistance aux fidèles. Ce faisant, elle montre clairement le chemin vers le Christ et se place au second plan. Ce concept liturgique se retrouve également dans d’autres œuvres d’art de l’église Sainte-Walburge. Sur la fenêtre de gauche, trois mouettes volent sous une étoile dorée, représentation symbolique de “Marie Étoile de la Mer”. L’ensemble de la représentation fait également référence à Sainte Walburga qui, selon la légende, a atteint Anvers par la mer agitée.

Depuis 2013, l’église Ste. Walburge est également utilisée par la Communauté chrétienne africaine francophone d’Anvers.

Notre Dame de Montaigu

L’autel de Notre-Dame, sur le côté nord, est une œuvre d’art baroque de Pieter Scheemaeckers l’Ancien, datant de 1692. Il était à l’origine dédié à Notre-Dame du Magnificat. Plus tard, on a ajouté le nom de “Notre-Dame, Mère aimante”, patronne de la confrérie du même nom, qui est toujours active.

En 1794, pendant la Révolution française, la Confrérie de Notre-Dame de Montaigu est fondée avec pour mission de lutter contre la déchristianisation et un pèlerinage annuel à Montaigu est mis en place. La Confrérie a pris soin de la statue et a accepté le parrainage. C’est pourquoi la statue a été populairement rebaptisée “Notre-Dame de Montaigu”.

Le retable tout en hauteur est réalisé en marbre vert, noir et gris. Dans la grande niche de l’autel, au fond, se trouve la statue de “Notre-Dame de Montaigu”. La statue possède 5 ensembles de vêtements et 2 ensembles de couronnes et de bijoux. Chaque année, la statue est encore portée lors de la dédicace de l’Escaut organisée par la paroisse de Saint-Paul le premier dimanche d’octobre.

Dans la petite niche du haut, sa mère, Sainte Anne, veille sur elle, les mains humblement croisées.  La grande poutre dorée au sommet est décorée de chérubins et de deux anges autour du monogramme marial qui a été ajouté en 1850.

La légende de la statue miraculeuse dans un chêne trouve son origine au Moyen Âge dans un endroit situé entre Zichem et Diest. Cet endroit est rapidement devenu un lieu de pèlerinage, surtout à l’époque de l’iconoclasme où la statue a disparu. En 1587, il a été rétabli. Elle orne aujourd’hui le maître-autel de la basilique de Montaigu.

Mais l’émouvante Pieta d’Alfons De Roeck (20e siècle) au fond de l’église attire également l’attention. La statue est particulièrement saisissante. La position courbée de Marie sur le corps sans vie de son fils, allongé sur ses genoux, évoque la désolation et l’incrédulité.

Une fraternisation : les Fraternités de Notre-Dame, une collaboration avec la Fraternité de Saint-François.

L’église offre une grande attention :

  • Les confréries de Notre Dame de Montaigu et de Notre Dame du Rosaire présentent leurs archives et leurs bannières de procession ;
  • la statue processionnelle de Notre-Dame, qui sera dressée avec la grande couronne dans la chapelle Notre-Dame de l’église.  L’histoire de la statue sera éclairée sur la base de la documentation disponible ;
  • les processions d’antan avec de la documentation, des photos, etc.

Mais aussi le saint patron Saint François est à l’honneur. Cette année 2016, la paroisse Saint-François fête son 125e anniversaire. La confrérie de Saint-François déploiera sa bannière de procession et les statues de Saint-François dans l’église, et racontera l’histoire du Chant du Soleil de Saint-François. Et, bien sûr, l’histoire de cette paroisse Saint-François est également mise en avant.

Notre Dame du Perpétuel Secours

Où mieux mettre en lumière la vénération de Marie que dans l’église Saint-Norbertus sur la Dageraadplaats ? Cela peut sembler étrange, mais ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que l’église actuelle a été construite là où, à la fin du XIXe siècle, il y avait une chapelle dédiée à Notre-Dame du Perpétuel Secours. Le ministre de la chapelle, E.H. Karel Van Aerden, a rapporté de Rome une reproduction de l’icône de Notre-Dame du Perpétuel Secours pour l’exposer dans la chapelle. Cela a donné lieu à la fondation de la Confrérie du même nom, qui ne comptait pas moins de 1482 membres répartis dans toute la Flandre.

La chapelle est rapidement devenue un véritable lieu de pèlerinage. Au cours de la Nuit des églises, nous vous ferons découvrir des témoignages de guérisons miraculeuses et vous montrerons également la bulle du pape Léon XIII de 1883 dans laquelle le lieu de pèlerinage est loué et reconnu, et dans laquelle la confrérie reçoit une reconnaissance ecclésiastique.

Sinds de bouw van de huidige kerk in 1902 prijkt de befaamde icoon van Maria van Altijddurende Bijstand op het altaar van de gelijknamige kapel in de kruisbeuk. Ze wordt tijdens de nacht van de kerken uiteraard in de schijnwerpers geplaatst.

La chapelle Notre-Dame est à l’origine de l’église St. Norbert. C’est son fondement.