Eglise Saint-Paul
en bref
L’église Saint-Paul est une des pierres angulaires d’Anvers. Elle a son propre charme. À Anvers ‘SaintIl s’agit d’un titre que l’Église accorde à une personne décédée qui a mené une vie particulièrement juste et fidèle. Dans l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe, les saints peuvent être vénérés (mais pas adorés). Un certain nombre de saints sont également des martyrs. Paul’ est un nom familier grâce à son immense patrimoine artistique, le Calvaire calme et pittoresque, l’histoire de l’ancien monastèreComplexe de bâtiments dans lesquels vivent ensemble les membres d’un ordre religieux. Ils suivent la règle de leur fondateur. Les ordres monastiques les plus anciens sont les Chartreux, les Dominicains, les Franciscains et les Augustins [et leurs homologues féminins : Chartreuses, Dominicaines, Franciscaines ou Clarisses et Augustines]. Note : Les bénédictins, prémontrés et cisterciens [et leurs homologues féminins] vivent dans une abbaye ; les jésuites dans une maison., la gloire des messes solennelles, mais aussi grâce à son emplacement comme un phare bien ancré dans le quartier des marins, honoré par le temps qui passe. La monumentale tour baroque, couronnée d’une double lanterne, lui donne un air léger dans le paysage urbain.
Cette maison dominicaine était au Moyen Age un vrai centre d’étude et plus encore lors de la Contre-Réforme. Son saint patron, Paul, protège les prédicateursUn prêtre, un diacre ou un laïc qui commente les lectures bibliques pendant la célébration de la messe. Parfois, le prédicateur intervient également en dehors des célébrations de la messe (et dans le passé, il le faisait régulièrement) pour clarifier certains points de foi et encourager les fidèles à un mode de vie plus chrétien. quand ils parcourent leur ville et ses environs et au XVIIe siècle, à travers l’Europe du Nord, majoritairement protestante. Ayant à l’esprit leur devise, comme inscrit sur le maître autel, ils prêchent «dans la foi et la vérité».
La première église construite sur ce site a été consacréeDans l’Église catholique romaine, le moment où, au cours de l’Eucharistie, le pain et le vin sont transformés en corps et en sang de Jésus, ce qu’on appelle la transsubstantiation, par la prononciation des paroles sacramentelles. en 1276. Au XVIe siècle ont a relevé le niveau du sol pour mettre fin aux inondations périodiques causées par l’Escaut (bien qu’à l’époque il était encore propre et pur). Après le XVIe siècle mouvementé, on pouvait reprendre les travaux d’extension dans le style gothique. Ce n’est pas pour rien que de ‘Saint-Paul’ se dit que c’est ‘bijou baroque dans un écrin gothique’; le mobilier baroque est en parfait accord avec l’architecture gothique.
Après l’abolition du monastère par les Français, en 1796, le prieur Peltiers parvient à récupérer l’église. L’église a été achetée par la ville pour en faire une nouvelle paroisse. En 1968, un incendie désastreux a détruit l’ensemble du complexe. Les réparations les plus urgentes ont été négligées pendant trop longtemps. Après deux décennies, un nouveau toit a finalement été posé. Depuis la fin du XXe siècle cette longue agonie appartient au passé. L’âge d’or du baroque peut à nouveau y briller.
L’art de la peinture est représenté ici par les maîtres d’Anvers tels que Rubens, Jordaens et Van Dyck, pasle moins dans la série des quinze mystères du rosaire.
Il y a une surabondance de sculptures: les autelsL’autel est le meuble central de l’Eucharistie. A l’origine, un autel est une table de sacrifice. Cela correspond à la vision théologique selon laquelle Jésus s’est sacrifié, par sa mort sur la croix, pour racheter l’humanité, comme le représente symboliquement le tableau « L’Agneau de Dieu » des frères Van Eyck. Dans les temps modernes, l’autel est souvent décrit comme « la table du Seigneur ». Ici, l’autel fait référence à la table à laquelle Jésus et ses disciples étaient assis lors de l’institution de l’Eucharistie pendant la dernière Cène. Tout comme Jésus et ses disciples l’ont fait à l’époque, le prêtre et les fidèles se réunissent autour de cette table avec du pain et du vin., les balustrades, les stallesL’ensemble des bancs de chœur du chœurDans une église à plan cruciforme, la partie de l’église qui se trouve du côté opposé de la nef par rapport au transept. L’autel principal se trouve dans le chœur. et l’orgue, les épitaphes et surtout les confessionnauxMeuble spécialement conçu pour faciliter le sacrement de la confession, notamment en évitant que le confesseur et le confessant se retrouvent face à face. À gauche et à droite il y a des bancs où le confessant s’agenouille ; au milieu il y a une petite cabine où le confesseur s’assoit. Les deux sont séparés par un grillage, de sorte que le confesseur entend le confessant, mais ne le voit pas. avec pas moins de quarante figures à taille humaine et … – comme si tout cela ne suffisait pas – il y a un grand jardin sculpté comme un théâtre en plein air.
Kerricx, Verbruggen, Quellin et d’autres ont fait preuve d’une habilité exceptionnelle avec un accent inimitable de vitalité flamande et d’art narratif. Ce qui est particulièrement perceptible dans les confessionnaux où la lutte intérieure entre le bien et le mal est illustrée d’une manière étonnamment créative. S’il y a des chiens indisciplinés, des lions rugissants, des coqs chantant, des singes lubriques ou un «bouc émissaire», leur force doit être freinée et domestiquée. La créativité derrière ces symboles de dévotion est inestimable: un squelette dansant nous rappelle la mort; un papillon, la résurrectionC’est là le cœur de la foi chrétienne, à savoir que Jésus s’est relevé du tombeau le troisième jour après sa mort sur la croix et qu’il a continué à vivre. Elle est célébrée à Pâques. à une vie nouvelle. Les jeux d’enfants comme un «high five», faire des bulles de savon ou le chat et la souris sont montrés pour stimuler les vertus célestes sans négliger le plaisir … un message encore valide.
Et il y a plus. La peinture «Les sept œuvres de charité» témoigne de la condition sociale de nos ancêtres et « La bataille navale de Lépante» (J. Peeters, 1671) illustre une césure dans l’histoire européenne. L’église Saint-Paul a aussi autre chose à dire à propos de l’art et en particulier au sujet du vol d’art. Plusieurs travaux ont été achetés ou pris par les visiteurs étrangers: le prix du succès! Maintenant, les touristes disposent d’une série de publications produites par les amis de Saint-Paul. Et nulle part ailleurs à Anvers il y a autant de masques. Chacun à sa manière; ils vous sourient, même dans les cloîtres: un stratagème psychologique conçu pour aider à éclairer le visage avec un sourire quotidien.
L’orgue imposant, qui est considéré comme l’un des dix meilleurs orgues historiques d’Europe, est une autre source de joie. Avec le chœur et l’orchestre, elle suscite les émotions de ceux qui vont à la messeLa célébration liturgique dans laquelle l’Eucharistie est centrale. Elle se compose de deux parties principales : le service de la parole et le service de la table. Les principales parties du service de la parole sont les prières de miséricorde, les lectures bibliques et l’homélie. Le service de la table commence par l’offrande, au cours de laquelle le pain et le vin sont déposés sur l’autel. Elle est suivie de la grande prière d’action de grâce, pendant laquelle on chante la louange de Dieu et on procède à la consécration. Les éléments fixes sont aussi la prière du Notre Père et un souhait de paix, et ainsi on peut symboliquement s’asseoir à table avec Jésus pendant la communion. La messe se termine par un envoi (missa en latin, d’où vient le mot « messe ») : l’instruction de partir dans le monde dans le même esprit. lors des grandes fêtes. À ne pas manquer.